En co-production avec la Fondation Bru Zane, Naïve a le bonheur de faire paraître le premier enregistrement du Saint François d’Assise de Gounod, dont on célèbre le bicentenaire en 2018. Sous la direction de Laurence Equilbey, un casting de tout premier plan donne enfin à cette œuvre, complétée par La Légende de Sainte Cécile de Liszt, la lumière que le monde musical attendait. La redécouverte, en 2011, du manuscrit de Saint François d’Assise de Gounod (dont on célèbre le bicentenaire en 2018), fut un événement que prolonge l’interprétation donnée, en première mondiale, par Laurence Equilbey à la tête de l’Orchestre de chambre de Paris et du chœur Accentus – et de solistes de haut vol : Stanislas de Barbeyrac et Florian Sempey. Pensionnaire à la Villa Médicis, après l’obtention de son prix de Rome, Charles Gounod se passionne pour la musique religieuse. Deux ans avant sa mort, en 1891, il achève l’écriture de Saint François d’Assise. La partition, égarée, a été retrouvée il y a peu. Grâce au partenariat entre la fondation Bru Zane et Naïve, c’est une nouvelle lumière qui est ainsi donnée à des pages méconnues de la musique romantique française. Apôtre d’un romantisme français, lyrique et séducteur dans ses opéras les plus connus (Faust par exemple), Gounod conjugue, dans cette œuvre sacrée, un dépouillement franciscain et cette plénitude sonore, parfois sensuelle, dont il avait le secret. La beauté des lignes mélodiques et la sobriété du discours frappent dès les premières mesures. Saint François d’Assise est complété par le bref hymne a Sainte Cécile, toujours de Gounod, et par son alter ego dans l’œuvre de Liszt : La Légende de Sainte Cécile, œuvre intimiste, injustement peu connue de la vaste production de musique sacrée du génial compositeur, et magnifiquement servie par le timbre clair et velouté de la mezzo-soprano Karine Deshaye
